Reflet de femme.
Verre blanc où s’étreint la femme, où s’éteint la flamme, rêves charnels flottent dans le vent, éclats de miroir passe le temps … Un corps à corps comme une guitare fatiguée, s’endorment ses cordes, ses arpèges décor, les accords d’un diable au corps d’un solfège éreinté s’envolent. Chuchotent ses boucles d’or, chut … Elles dorment encore ces mains qui caressaient l’aurore de sa peau. Ces gestes qui dégrafaient son corsage, cueillette de raisins, sauvagine dans la vigne, elle se souvient … Un geste de célibat, une larme coule, remember you de nos naufrages de lunes, tes doigts perdus dans ma chevelure, nos violoncelles lac des cygnes ballet de vie dans notre couche où nos draps se faisaient valet essuyant nos sueurs. Dix neuf heures, brouillard sur psyché, j’entends ton pas dans l’escalier, tes mains sur la rampe de ta journée. Une valse raisonne saveur d’automne, ma robe blanche a envie de valser ! Emmène moi danser jusqu’à l’aube comme cette femme nue, là dans le rétroviseur de nos années regarde la, ne la vois-tu pas …
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