Refuge d’éther.
Un bruit de fond,
la mue d’une nuit,
une prière étranglée,
un corps de femme blessé,
pantomime d’une rue,
l’éternité épinglée.
Ombre d’elle,
elle est cette larme sur la joue
de paupières esseulées.
Les mains jointes
dans son abri de carton,
qu’on lui donne la vie,
un bout de jardin,
un morceau de pain.
Á genoux
la Maria
sous le joug
d’un paria.
Á cent lieux,
sans lui,
ni de lèvres, ni d’yeux,
les seins nus,
les seins blancs,
la peau tiède joueuse mendiante,
la couche de l’attente,
les hanches voyeuses mièvres de vieux draps,
les seins froids,
suinte le temps
latente chandelle,
de la cendre et du vent.
La poésie ça frôle, mal de rime.
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