La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Soleil brûlant.


 

Un signe de la main, nos gestes aux bruits oubliés, nos sourires, soupirs sucrés dans l’orphelinat de nos quinze ans, le temps a monté son campement, embargo de poussière  … Te souviens-tu du vieux manège, sur ses chevaux de bois  moi je posais à moitié nue et toi le corps en garçon de rue. D’amour et de sang chaud nous étions court-vêtus, bohémiens, guetteurs au loin, le cœur en chanson, disette charmeuse  et charme silencieux sous mes jupons. J’ai comme un goût de nostalgie là au creux de mon grenier … Allez viens petit gamin ne reste pas là dans le coin de tes souvenirs, allez viens ! Je t’emmène faire un tour vers demain …

 

 

 



11/06/2013
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