Son imaginaire…
Pour unique saison le tourbillon des feuilles mortes, le langage des fleurs endormi, seuil sans horizon. Quand à la porte des neiges éternelles cabriolent au vent d’autan l’automne et ses langueurs. Dis-lui la brume sous l’opale de la lune qu’en nul lieu le cœur n’est gueux. La prunelle frivole, d’une main clandestine caresser le merveilleux. Gabrielle à l’orée de tes ailes vagabonde le chant de la colombe. L’amour en bandoulière reste ce bohémien meneur de louves. La cambriole d’une lèvre seule épouse d’une bouche. Léthargie d’un faubourg l’hirondelle s’endort et toutes ces tuiles jaunies lavandières sous la pluie d’un toit sans abri. Á l’hiver venu, louange nue le réverbère de tes lèvres. Châle hivernal sur l’épaule un petit ange nu et l’été se déshabille courbatures dévêtues.
Ton cœur puisse-t-il être délogé de l’oubli du langage des anges.
Puissé-je être cru de n’avoir pour offrande qu’un cœur dans la paume d’une main.
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