Un à-peu-près …
Á tire-d’aile tombent nos masques de Venise, se noie le chant des sirènes. Quand le silence se meurt cicatrices d’un été indien. Á tire-d’aile une silhouette diffuse, un écran plat de tous ces moments d’amour, la lassitude et s’écoulent les valses de Vienne, et tout me revient festin d’autrefois, le vol des oies sauvages, l’empreinte de ta main, et tout s’en va l’oubli au creux des reins, la caresse d’un chien et une jeune louve, les cent pas d'un ballet à l’accent italien du pont des soupirs. Et tout me vient, festoient d’autres fois, d’autres faims à tire-d’aile, d'autres enjambées pas à pas. Mégalo rétro, un coup d'œil dans le rétro, oui c’est à peu près ça ! Chacun des reflets de tes yeux me manque, chaque note de ta peau tache de son sur mon visage, me hante cette musique au bord de l’eau. Sans ton hymne, ma bouche est une orpheline, mes lèvres des clandestines. Redonne-moi ta main dans mes cheveux. Non ! Ne dis rien … Nul mot de nos chapitres anciens, de cette vie à gages …Viens ! Écrivons d’autres pages.
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