Une envie de chocolat …
Le pouls au ralenti gosse tendre au balcon. Toucher encore ta main cadeau oublié. Et d’innombrables paradoxes s’amorcent clef de morse. Laisser mourir la femme ébauche d’une orpheline, d’une chandelle somnambule une criée sous la lune. Mes lèvres funambules balade sur les dunes les haillons de septembre, une larme fugitive la prunelle vagabonde, au déshabillé d’un soir la caresse de quelques souvenirs … Sur un quai des clapotis, l’envie d’aimer une traînée de fièvre sur la grève engourdie. Un habit de solitude me cajole, feindre l’habitude, la naphtaline garde-fou du premier rendez-vous … Mais déjà me mordille froid de novembre tes gestes endormis. Je me remémore un morceau de paradis le bout de tes doigts alangui mais tombe la pluie, notre main dans la main énamouré d’un seuil d’embruns taciturnes, à sa porte cochère cannes et parapluie syndrome de l’oubli. Accord majeur nos dièses en sursis. Me frôle le givre de l’incertitude le pôle Nord posé sur mon épaule. On se regarde mouvement d’un ailleurs vacillent nos cils, à l’abandon d’une paupière une nuit en brouillon. Nos gestes de déportés buée d’exil sur une vitre. Le temps connaît l’ivresse de cet enfant saoul. Marie la tendresse quatre sous pour tes dessous endoloris.
Les sentiments torse nu, le compte cœur à découvert. Tu es mon toit mon amour, ton sourire ma charpente au lever du jour. Tes baisers lèvres de tous mes jours, à ta prunelle ma larme donnée du dernier jour. Toutes ces petites choses qui fourmillent pas plus grosses que la silhouette d’une allumette compte à rebours d’une chandelle.
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