Bruine.
Si j’avais des ailes … Je traverserais l’abandon du désert pour t’ouvrir le ciel. Je me ferais lame de fond pour unifier la mer, rendre ses vagues caresses immortelles. Hélas je n’ai que mes mots et trois ou quatre bouts de chandelle ! Cela suffit à peine pour éclairer mes larmes à ton chevet. Mais dans la lueur de tes yeux je vois s’écrire un je t’aime que tes lèvres ne peuvent plus me dire. Ces reflets de bouche sillonnent à jamais ma mémoire, patrouilleurs de vie, éboueurs de blues.
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