L'érotisme en poussière.
Ma main pauvrette caresse ton épaule, ne fut qu’un nu le bout de mes doigts sur ta peau. La tendresse ancre au cœur, au bord de la mer morte un ultime quai où les sentiments, sonneur, apprivoisent les apnées de mes hanches dormeuses de val. La valse d’un petit bal égaye parfois nos soirs à la chandelle de ces gestes ados cherchant un lange … Pâlit l’Apollon sous nos draps de coton, la flanelle de ces jours trop longs enjôle le mime de mes seins quémandeurs, petits ballots alourdis des faux plis de la vie. Poussière d’envie au bord de ma prunelle, papillonne entre mes cils, entremets le désir d’aimer. Coche d’eau, ohé matelot ! Notre péniche tangue … Mon vieux loup de mer la vague est trop haute, déferlante entre mes reins … Viens nous rentrons au port.
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