Les mariés de l’autant …
J’entrelace tes gros doigts dans les touts petits miens, nos deux cœurs au milieu, il ne faut pas trop les serrer, les laisser respirer, ils battent la symphonie de l'amour endormi et je me laisse envahir par ton souffle tiède me chantant la symphonie des amants flous sous les rafales du vent, tendre tempête et innocente détresse de nos vingt ans. Le dortoir de la vie, tous ces graffitis, mes insomnies, honneur foutre d’amour, humeur foudre de guerre, déambule notre histoire, personnages en scènes d’amour, étrangers déshabillés sur les champs de notre bataille … Les rideaux du temps en contrevent, balbutie des ailes mon enfant, gardien souverain d’un rien … Garçon de café, valet de rue, fille de route, homme en rut, femme de Ruth, traînent dans un soupirail, soupirs, aïe ! Mise en chair du temps, lit de poussière, Casanova et Messaline, on s’aiment comme des rires au creux de l’infertile. Jeu du temps, je, tais toi !
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